Dans l’univers de l’expertise comptable, une route balisée s’offre aux aspirants – un itinéraire défini par la profession comptable elle-même. Au bout de ce chemin se trouve le DEC (diplôme d’expertise comptable), le sésame unique qui déverrouille les portes du monde de l’expertise comptable, offrant également le statut enviable de commissaire aux comptes.
Il est de niveau I, aligné avec un cycle universitaire de troisième niveau, pré-réforme. Cependant, ici, nous naviguons dans une mer de confusion due à l’absence d’informations claires sur la réforme et la réorganisation des diplômes et de leur contenu. Nous garderons donc leur nom et leur programme d’origine pour notre discussion.
Le voyage vers le DEC se compose de trois étapes distinctes qui, théoriquement, devraient se dérouler sur une période de sept ans.
Tout d’abord, le DPECF (diplôme préparatoire aux études comptables et financières), qui comprend cinq défis sous forme d’examens. Ensuite, le DECF (diplôme d’études comptables et financières) présente sept épreuves plus ardus. Et enfin, le DESCF (diplôme d’études supérieures comptables et financières) avec quatre épreuves formidables.
Une portion de stage pratique de trois ans s’ajoute à ce voyage théorique. Il vise à renforcer et à actualiser les connaissances de l’expert-comptable en herbe, mais il sert également de tremplin pour une immersion dans la vie professionnelle avec ses règles rigides. L’expert-comptable stagiaire n’est pas un membre officiel de l’Ordre, mais il est sous son œil vigilant et son contrôle disciplinaire.
Ceux qui réussissent le stage peuvent alors s’inscrire aux trois épreuves qui composent le DEC : un examen de révision légale et contractuelle des comptes, une rencontre avec le jury, et la défense d’un mémoire d’expertise comptable.
Le processus d’inscription au DESCF a lieu en deux étapes auprès du rectorat de l’académie de résidence à partir du mois de mars et se termine vers la mi-mai. La première démarche effectuée par Minitel est ensuite confirmée par écrit avec le dossier envoyé par le rectorat.
Chaque année, une notice explicative est publiée, disponible aux rectorats ou aux conseils régionaux de l’Ordre.
Imprégné d’une rare unicité, chaque année, un événement se présente sur le calendrier académique : une session d’examen. Tel un maestro à la baguette invisible, les services rectoraux de chaque académie coordonnent cet orchestre harmonique, jouant sa symphonie sur une échelle nationale à titre indicatif.
Dans cette symphonie académique, des accords distincts émergent en septembre. Le DPECF se fait entendre à la mi-septembre, un prélude précédant le DECF qui trouve sa voie vers la fin du mois. Ensuite, en décembre, le DESCF étire ses notes écrites vers la mi-décembre. Par contre, l’écho de ses épreuves orales est perçu différemment par les candidats. Pour les candidats ayant obtenu le DECF ou un diplôme équivalent, l’épreuve orale du DESCF est une mélodie de mi-novembre, tandis que pour ceux qui se présentent au DECF dans la même session d’examens, c’est un chant qui s’élève avec le premier souffle de janvier.
N’oublions pas, cependant, que chaque symphonie a besoin de nuances, d’orientations. Pour cela, des ressources supplémentaires s’avèrent indispensables pour les explorateurs d’informations. Les conseils prodigués par l’Ordre des experts-comptables jouent le rôle de ce guide bienveillant. Ils sont une source précieuse, un puits de sagesse vers lequel se tourner pour approfondir la compréhension de cette composition annuelle complexe.