C’est une piste peu empruntée, née du tracé de l’ancienne MSTCF (Maîtrise des Sciences et Techniques Comptables et Financières). Oui, une spécialité unique, se démarquant telle une perle rare, tenant une mission spécifique dans ses bras. Son élan vital ? Sculpter des cadres, des artisans du savoir-faire, en comptabilité, finance, contrôle de gestion – des secteurs où la compétition frôle la rigueur.
Synchroniquement, cette perle offre un entraînement méthodique, structuré comme une partition musicale, pour les épreuves du DESCF. Imaginez, à l’orée de ce voyage académique, une métamorphose à couper le souffle. Les disciples, armés de leurs nouvelles armoiries de compétences, se transforment en maestros du terrain, maîtrisant les dimensions labyrinthiques, financières, juridiques et fiscales des opérations des entreprises. En effet, ces armes leur permettent d’aborder des problèmes de gestion ardues, multidisciplinaires, orienter les choix juridiques des entreprises ou des conglomerats.
« Qui sont les élus ? », vous interrogez-vous. La première année jette ses bras ouverts aux titulaires d’une licence ou d’un diplôme en équivalence. La seconde année, par contre, c’est une oasis dédiée aux étudiants ayant un fond solide en comptabilité, finance et droit.
Mais allons au cœur du récit, quelle est cette quête pédagogique typique?
L’aube, le premier semestre, le tronc commun du Master, englobe un kaléidoscope de thèmes: l’intégration management, économie générale, méthodes quantitatives, gestion financière et comptable. Il y a aussi des outils aussi nécessaires que l’air: l’anglais, une deuxième langue vivante, gestion, tableur et base de données. En y regardant de plus près, la comptabilité de base, la politique financière, le droit des sociétés avec ses facettes réglementaires, fiscales et pénales. Et un soupçon d’ouverture avec le sport et la sociologie.
Le crépuscule, le deuxième semestre, toujours un segment du tronc commun du Master, se lance dans des domaines inexplorés. La simulation de gestion, le sport, l’anglais, la négociation, l’éthique, le calcul numérique, initiation à la recherche, la comptabilité approfondie, les risques financiers, le droit social et du crédit et le contrôle de gestion sont dans le viseur.
A l’aurore du troisième semestre, la spécialisation fait son entrée avec la comptabilité des groupes, les difficultés comptables, le droit approfondi, l’audit – contrôle de gestion, l’évaluation financière et la fiscalité approfondie.
L’apogée, le dernier semestre, quatrième, se concentre sur l’immersion professionnelle et la synthèse du droit, de la fiscalité, de la comptabilité, de la finance, du contrôle et de la stratégie. Et le bouquet final, le grand oral.
Quid des débouchés? Le chemin le plus fréquenté conduit vers les métiers d’expert-comptable ou de commissaire aux comptes, en libéral ou en tant que salarié d’un cabinet d’audit. Cependant, une fraction substantielle des diplômés décide de diriger leur boussole vers des postes à responsabilité dans les services comptables, financiers et de contrôle de gestion d’entreprises industrielles, commerciales ou financières.
Et l’équipe pédagogique ? Composée d’enseignants-chercheurs en comptabilité, finance, droit et fiscalité de l’Ecole Supérieure des Affaires de l’Université Pierre Mendès France et de professionnels tels que les experts-comptables, commissaires aux comptes, avocats, associés à la formation. Voilà, en un tour de main, l’essence de cette spécialité!